A Lens, il y a 100 ans
Il y a cent ans exactement, les lensois n’avaient certainement pas très envie de fêter la nouvelle année. Les bombardements incessants, les brimades des troupes allemandes, les difficultés de ravitaillement, les morts par dizaines ajoutés au temps glacial de ces premiers jours de janvier les obligeaient à vivre dans la peur, la faim et le froid.
Alors, pour ne pas oublier ce qu’on vécu les lensois du début du 20ème siècle, voici une série de photographies de Lens aux alentours du 1er janvier 1916, il y a 100 ans …..
Des troupes entières de prisonniers français sont emmenés vers l’arrière
Le canal de Lens et les débris de péniches
Les tranchées devant la fosse 11
Les allemands installent une ‘grosse Bertha’ dans une usine
Les habitations subissent les bombardements
La rue de Lille
La gare est inutilisable
Des soldats allemands font constater les dégâts occasionnés par les bombardements français
Les fanfares allemandes pavoisent dans les rues de Lens
L’église Saint Léger
Des soldats allemands dans les ruines d’une fosse
L’église Saint Pierre de la cité 11
Les carreaux de fosses sont abandonnés
Ils seront finalement entièrement détruits
La mairie en construction au début du conflit
La rue Victor Hugo
Des prisonniers français travaillent au déblaiement sous les ordres allemands
Bonjour ,quand vous dites » des prisonniers français » je pense à des civils , des travailleurs forcés ,les sinistres Z.A.B , « Zivil Arbeiter Batallion « . Dès leur arrivée en octobre 1914 les occupants ont mis en place un système de réquisition pour les travaux de voirie ( brassards blancs ) , les jeunes gens et les vieillards de 16 à 65 ans doivent travailler pour l’occupant ,ils sont rétribués par la ville . A partir de avril 1916 ,ce travail devient obligatoire et les jeunes civils sont convoqués à des séances d ‘appel ou ils sont emmenés de force au camps Darcy à Henin pour alimenter le ZAB ( brassards rouges ) . J’ai écris un bouquin la dessus . Continuez j’aime bien ce que vous faites ,je suis expatrié en Isère ,mais je suis votre blog . J’ai une photo à vous soumettre ,c’est peut être le canal de Lens ,mais j’ai un doute !
Merci pour ces précisions. Il s’agit effectivement de prisonniers civils, les militaires étant en général emmenés à l’arrière de la ligne de front.
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