Le 11 février 1852, la Société des Mines de Lens est créée. Bien que son premier puits ne produise pas encore (les premières remontées de houille auront lieu en décembre 1853 à la fosse Sainte Elisabeth), les résultats des sondages sont encourageants et laissent envisager une rapide prospérité.
Pour héberger sa direction et ses services administratifs, la compagnie minière achète un relais de poste situé à l’emplacement actuel du square Chochoy au carrefour Bollaert.
A la fin du siècle, la Société est l’une des plus riches entreprises de France. Elle possède maintenant de nombreux terrains autour de la fosse 1 dans ce qu’on appelait auparavant le bois de Lens. Edouard Bollaert est alors désigné agent général de la compagnie.
L’ancien relais de poste devient rapidement trop exigu. Un nouvel édifice est construit dans le faubourg Saint Laurent entre la Route de La Bassée et le Grand Chemin d’Arras à Lille pour installer les bureaux centraux. L’édifice, couvert de briques rouges, est d’un seul niveau au toit mansardé, d’une architecture symétrique par rapport au grand porche d’entrée. Derrière le bâtiment se trouve une petite cour.
Afin d’y loger son agent général, la compagnie fait l’acquisition d’une maison voisine de ses locaux près de laquelle passent chaque jour les ouvriers qui travaillent dans les ateliers situés derrière ces immeubles (où se trouve aujourd’hui la Chambre de Commerce).
En 1906, alors que près de là onze cents mineurs meurent dans des conditions affreuses dans les mines de la compagnie de Courrières, la Société des Mines de Lens qui a acheté celle de Douvrin, continue de se développer et d’enrichir ses actionnaires. Elle a maintenant créé son réseau de chemin de fer, possède son propre quai de chargement sur le canal de la Deule à Vendin-le-Vieil, quelques usines, exploite alors quinze puits et gère plus de huit mille employés et ouvriers.
Elle a besoin de plus d’espace pour ses locaux de direction et ses services administratifs. Les Grands Bureaux sont donc agrandis dès 1907. Le corps du bâtiment initial, dont le porche d’entrée est élargi, est conservé. L’ardoise a remplacé la tuile sur la toiture. Il est ajouté deux étages au bâtiment initial afin que l’architecture soit identique aux deux nouvelles structures construites sur sa droite, à l’emplacement du logement de l’Agent Général qui est à ce moment Elie Reumaux. Les nouvelles constructions, devant lesquelles a été posée une grille, sont légèrement en retrait des anciennes. Les motifs et les tours de fenêtres sont peints en blanc afin de donner plus de relief à l’immeuble.
La construction est imposante. La compagnie minière veut démontrer sa présence et sa puissance au moment où elle doit lutter sur le plan social avec des élus socialistes lensois comme Emile Basly, le maire, également syndicaliste et ancien mineur de fond.
Lors de la première guerre mondiale, la ville de Lens, occupée par les troupes allemandes dès octobre 1914, est l’objet de nombreux bombardements de la part des alliés. En janvier 1916, un obus tombe dans la salle des archives met le feu à l’édifice qui est totalement détruit.
Léon Tacquet dans son journal ‘Dans la fournaise de Lens’ (édité dans le dossier de Gauheria n°7) écrit à la date du 6 janvier 1916 : « Ce sont les Grands Bureaux qui ont brûlé totalement. Il n’en existe plus que quelques murs branlants ! C’est encore une épouvantable catastrophe pour la compagnie ».
Des majestueux Grands Bureaux, il ne reste que des ruines lorsque la ville est libérée le 4 octobre 1918.
A la fin de la guerre, Ernest Cuvelette qui a remplacé Elie Reumaux, s’attache à reconstruire les mines de Lens. Dans un premier temps, les services administratifs, la direction et les ateliers sont installés dans des baraquements en bois qui avaient servi de quartier général aux troupes alliées après la libération de la ville.
Mais ils deviennent vite trop exigus face à la rapidité de la reconstruction : les dirigeants et les services administratifs sont délocalisés à Meurchin dans les locaux qui furent ceux de la compagnie rachetée par celle de Lens.
Pour Ernest Cuvelette et ses administrateurs, il faut rebâtir des bureaux de direction à Lens : l’ouverture de cet édifice marquera la fin de la reconstruction des Mines de Lens. Le quartier Sainte Elisabeth est redessiné. Une rue est percée pour rejoindre l’angle des routes de Béthune et de La Bassée à l’avenue du Quatre-Septembre, elle portera le nom d’avenue Elie Reumaux.
Les voies ferrées sont rétablies et des ponts remplacent les passages à niveau. Les ateliers et un dépôt de locomotives sont reconstruits de l’autre côté de la rue Bollaert, derrière la nouvelle gare Sainte Elisabeth. A l’emplacement des anciens bureaux centraux sont édifiées des habitations pour les directeurs et ingénieurs dans un secteur que les mineurs nommeront « la vallée des rois ».
Pour les nouveaux Grands Bureaux, Cuvelette choisit un emplacement particulier : la butte de la côte Saint Laurent. De tous les endroits de Lens, on voit les Grands Bureaux; c’est toujours l’idée de démontrer la puissance de la compagnie minière et son influence sur la ville qui motive cet emplacement.
Le chantier commence en juillet 1928. C’est l’Entreprise de Génie Civil et Travaux Publics de Lens qui en est chargée. L’architecte Lillois Louis-Marie Cordonnier (à qui on doit aussi, entre autre, la reconstruction des églises Saint Edouard (cité 12) et Sainte Barbe (cité 4) a établi les plans. Il est secondé par son fils Louis-Stanislas qui est certainement plutôt chargé de l’aménagement intérieur du bâtiment.
Les travaux nécessitent jusqu’à deux cents ouvriers qui se relayent d’août à décembre 1928. Le bâtiment est édifié bloc par bloc à la main par des hommes montés sur d’énormes échafaudages car aucune grue n’est utilisée.
Dès le mois de septembre 1929, les premiers services intègrent les Grands Bureaux mais les travaux ne sont totalement terminés qu’en 1930. La crise de 1929 étant passé par là, les finances de la compagnie des mines de Lens ne permettent pas d’organiser une inauguration officielle.
L’architecture de ce bâtiment de 8700 mètres carrés est très originale. La façade de près de 82 mètres est tout à fait représentative du style local de l’époque : ses trois pignons s’élèvent à 35 mètres. Les murs, qui ont nécessité 23 cubes de béton sont recouverts de briques de parement fabriqués à la briqueterie de la compagnie à Douvrin. De style régionaliste, on peut voir des détails de type art-déco comme les petites lucarnes de la toiture, les campaniles, les fenêtres ‘windows’ ou les formes géométriques dans un bâtiment aux lignes très flamandes.
Les constructions en forme de rectangle entourent deux cours fermées.
L’administration centrale, des salles de réception, la comptabilité, les bureaux des ingénieurs du fond et du jour, les services de paye, les géomètres et une imprimerie sont installés dans ce véritable château.
Face au carrefour des routes de La Bassée et de Béthune (qui deviendra bien sûr, le carrefour des Grands Bureaux), des gardes en uniforme impeccable installés dans leur guérite près des grilles filtrent les entrées. Hors de question de pénétrer dans le parc en voiture, ce privilège n’est accordé qu’aux dirigeants et ingénieurs de la compagnie.
Deux autres entrées donnent accès à la propriété. A l’ouest, la maison du gardien, la route de La Bassée est utilisée par les visiteurs ou les salariés convoqués. Côté est, rue du Pôle Nord (rue Souvraz aujourd’hui), une autre entrée est réservée aux véhicules de direction. Une maison sert de logement de fonction pour le chauffeur du directeur.
Lorsqu’un visiteur est autorisé par le garde à pénétrer dans cette immense propriété, il est d’abord frappé par le style de la bâtisse et l’impeccable jardin à la française parfaitement entretenu. Il se dirige vers l’entrée par une allée pavée qui contourne le jardin.
Une fois franchie la grande porte en fer forgé, il a l’impression de pénétrer dans un hall de cathédrale. Là, un huissier cérémonieux et impassible le contrôle et le dirige. Il se sent tout petit en proportion de la hauteur des plafonds du hall. Un immense et large escalier permet d’accéder aux étages.
Au rez-de-chaussée, de chaque côté de l’entrée principale il découvre deux salles totalement symétriques à demi enterrées. Dans l’une d’elles étaient prévus un musée et une bibliothèque qui ne virent jamais le jour. Ces salles servent à organiser des bals, des banquets ou d’autres festivités. Dans ces pièces sont célébrées les victoires du Racing Club de Lens, fêtés les mineurs médaillés le jour de la Saint Barbe, récompensés les retraités par la dotation d’une lampe de mineur, réunis les enfants des corons venus passer le concours des bourses des Mines. Après la seconde guerre, la ville de Lens n’ayant plus de salle des fêtes municipales, loue à plusieurs reprises ces pièces pour ses propres manifestations.
Des bureaux occupent tout le premier étage. Longs, larges et hauts couloirs au parquet lustré, portes et soubassements en chêne sculptés parfaitement cirés, pièces spacieuses éclairées par une suite de vastes fenêtres, plafond à caissons, luminaires originaux de style art-déco.
Ce premier étage, où travaillent une centaine d’employés, héberge les ingénieurs du fond et de jour, les dessinateurs, les géomètres des bureaux d’études, soit une bonne centaine de cadres et d’agents de maîtrise.
Au second se trouve l’immense bureau du directeur digne d’un hall de gare. C’est là que notre visiteur a rendez-vous. Un appariteur l’invite à patienter et lui propose de s’asseoir sur la banquette de velours rouge de la salle d’attente.
Quelques minutes plus tard, c’est par une double porte matelassée de cuir cloutée de cuivre qu’il pénètre dans une immense pièce aux magnifiques boiseries de chêne.
Notre visiteur aura t-il le loisir d’admirer les caches radiateurs en fer forgé, les armoires en chêne sculptées sur place, les motifs gravés dans les parements de bois comme cette lampe de mineur ?
Ces armoires, banquettes, boiseries intégrées dans le décor sont conçues par les ateliers de Louis Majorelle dont la marque figure toujours sur le mobilier.
Juste à côté du bureau du directeur se trouve la salle du conseil d’administration. C’est là que les décisions importantes pour le fonctionnement de la compagnie et pour la vie des mineurs se prennent. Un peu plus loin un lieu de détente avec fumoir et bar.
Enfin la très grande salle à manger. La table installée dans la longueur permet au directeur d’admirer la peinture de Raymond Tellier qui représente une cokerie en pleine activité. Au plafond, on admire le grand lustre d’un mètre soixante entièrement fait de fils de verre.
Tout est grand, tout est impressionnant pour qui pénètre pour la première fois. »C’est une véritable cathédrale » entend-on. D’ailleurs, les vitraux qui se trouvent sur la façade arrière ne rappellent-ils pas ceux des grandes basiliques du moyen âge ?
Peut-on imaginer l’état de stress dans lequel devait se trouver le simple mineur à qui quelques reproches devaient être faits lorsqu’il était convoqué par ‘son ingénieur’ aux Grands Bureaux ? Si la peur l’oblige à se rendre aux toilettes, il pourra néanmoins admirer les murs couverts de mosaïques dans le plus pur style art-déco.
De la fenêtre de leurs bureaux, le directeur et ses adjoints peuvent admirer le magnifique parc. Ce jardin ‘à la française’ de plus de trois hectares a été conçu par le paysagiste parisien Achille Duchêne. Ardent défenseur du jardin régulier d’inspiration Renaissance ou Classique, il dessina plus de six mille jardins dans le monde entier.
Ils devaient être nombreux les jardiniers pour tailler régulièrement les arbres et arbustes plantés dans ces parterres tracés en forme de carré ou de losange aux allées rectilignes. Pour Duchêne, paysagiste de la haute société, tout le parc ne doit être que nature et forme géométrique : aucune statue, aucune fontaine ne vient l’agrémenter.
Cet espace appartient à la compagnie et à elle seule. Notre visiteur n’aura pas le loisir de s’y promener pour se détendre. Afin d’affirmer sa propriété, la Société des Mines de Lens entoure sa propriété de murs de briques de plus de deux mètres, d’une haie de troènes et de grands arbres afin qu’il ne soit pas visible de la route.
Au fond du parc, on peut encore voir les marches qui menaient au quai du chemin de fer privé : les directeurs utilisaient le train des mines pour se rendre sur les sites industriels et miniers de la ligne Lens–Violaines. Ce quai fut nommé ‘Quai de l’Impératrice’ en hommage à l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.
Aujourd’hui, le parc est géré par la ville de Lens qui en a fait un jardin public séparé du bâtiment par une grille et accessible par une porte ouverte avenue Elie Reumaux. C’est un lieu de promenade et de détente également pour les étudiants de la faculté.
Près de la grille d’entrée du parc, la statue du Mineur nous accueille. Elle a été installée là afin que l’on n’oublie pas ceux qui descendaient à leur risque et péril dans les entrailles de la terre. Statue en bronze de Fernec Nagy, elle représente le mineur, torse nu, la lampe à la main, la barrette sur la tête et le pic sur l’épaule, prêt à descendre au fond.
Durant la seconde guerre mondiale, les Grands Bureaux sont réquisitionnés par la Kommandantur qui construit des blockhaus près du bâtiment.
Les sous-sols sont transformés en cachots et on peut imaginer les atrocités qui ont pu s’y produire lors d’interrogatoires de mineurs résistants, notamment après la grande grève de 1941.
Peu avant la Libération, c’est aux Grands Bureaux que se réfugient des soldats allemands poursuivis par des FFI quelques jours avant l’entrée dans la ville des troupes alliées.
Le 17 mai 1946, le Parlement vote la nationalisation des houillères et crée les ‘Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais’ (HBNPC). Le directeur de la Société des Mines, Maxime Bucher est démis de ses fonctions et envoyé à l’école des Mines à Douai. Victorien Dauguet, communiste et ‘cégétiste’ est nommé Président du Conseil d’Administration des HBNPC. Jean Dumay puis Raymond Chaix seront les premiers directeurs-délégués du groupe de Lens qui deviendra vite groupe de Lens-Liévin et installent leur siège dans les Grands Bureaux.
Quelle belle victoire pour les nouveaux dirigeants, dont beaucoup sont issus du syndicalisme minier, de se retrouver assis dans les fauteuils de ceux qui les ont opprimé pendant des dizaines d’années. Mais la victoire est éphémère car après les grèves de 1948 qui ont laissé de tristes souvenirs dans les corons, ils sont évincés pour une ‘reprise en main’ des HBNPC par le gouvernement.
Les Grands Bureaux ne seront donc jamais la propriété des mineurs. Une défiance existe toujours envers ce lieu où il ne fait pas bon être convoqué. Les employés de ce siège sont toujours appelés dans les corons ‘les cols blancs’.
Même Cafougnette, le héros du poète mineur Jules Mousseron ira de sa petite moquerie ainsi résumée : Invité par un ami à visiter Paris, celui-ci lui demande de se décoiffer devant la tombe du soldat inconnu car, dit-il, « C’est là que repose un homme mort pour la France ». Plus tard, passant avec cet ami devant les Grands Bureaux de Lens, Cafougnette lui demande de se décoiffer à son tour. Devant la surprise du parisien, il ajoute : « C’est ici que se reposent trois cents personnes mortes de fatigue à force de me pas travailler ! ».
Au début des années quatre-vingt dix, Charbonnages de France, propriétaire des lieux, vit ses dernières années. Ses finances ne lui permettent pas de conserver cet énorme édifice et les impôts qui vont avec (sa dette, estimée à deux milliards et demi d’euros sera reprise par l’État en 2007). A Lens, plus aucun mineur ne descend au fond depuis le 31 janvier 1986. Le 21 décembre 1990, à Oignies, une page de l’histoire de la région s’est tournée avec la fermeture définitive du dernier puits des HBNPC.
La démolition des Grands Bureaux, devenus inutiles, est envisagée par Charbonnages de France mais la municipalité de Lens et son maire, André Delelis veulent conserver ce site pour ce qu’il représente pour la population minière et pour préserver cette œuvre architecturale.
Mais que faire de cet immense édifice ? Un des premiers projets est de le transformer en hôpital. Une étude est même réalisée par un médecin parisien mais, devant le montant des travaux, l’idée est vite abandonnée.
François Mitterrand lors de sa visite à Lens en 1983, annonce la fin de l’exploitation charbonnière mais promet d’apporter l’aide de l’Etat à la reconversion du bassin minier et notamment à la formation des jeunes.
André Delelis décide alors de transformer les bâtiments en Université et au début des années 90, l’Université d’Artois rachète l’édifice pour le franc symbolique : les Grands Bureaux deviendront la Faculté Jean Perrin qui abritera le siège du pôle scientifique de l’Université.
L’Université ouvre ses portes à la rentrée d’octobre 1992.
Les travaux n’ont surtout concerné que la partie arrière de l’édifice afin de conserver sur sa façade l’architecture d’origine.
A l’intérieur, on ressent toujours l’atmosphère qui devait régner dans cet immense château. On admire le savoir-faire des artisans de l’époque.
Gilles, qui a eu l’occasion de travailler sur le chantier de reconstruction nous dit : « Au rachat des bâtiments par l’Université d’Artois, je me suis occupé de la remise en chauffe de cette édifice : remplacement des chaudières, remise en état des radiateurs en fonte, etc. J’ai découvert un bâtiment rempli de souvenirs : les parquets, les luminaires, les meubles réalisés sur place, miroirs, ou les faux placards ou derrière se cachaient des bureaux secrets, les sous sols. L’architecte responsable de cette rénovation (Mr Kupcik de Lens) a su garder le cachet de cette bâtisse. Ce chantier fait partie de mes meilleurs souvenirs: chaque jour nous découvrions des trésors issus du travail de nos anciens (menuisiers, plâtriers, chauffagistes, plombiers, maçons) et on comprend que les Mines à cette époque avaient de l’argent et les hommes du temps pour réaliser de belles choses« .
De nos jours, les anciens grands bureaux font l’objet d’un circuit touristique organisé par l’Office de Tourisme Lens-Liévin. On peut ainsi admirer ce qui reste de ce travail des artistes des années 1920 : les vitraux, le mobilier, les portes en chêne sculptées, les sols de parquets ou de carrelages, les luminaires de style art-déco et même les mosaïques des toilettes…
Mais beaucoup de ces trésors ont disparu entre la fin des HBNPC et la reprise par la ville : tapisseries, tentures, peintures, mobilier …..
Les jeunes qui ont la chance aujourd’hui d’étudier dans ce lieu mythique savent-ils qu’ici, au siècle dernier, se décidait le sort et même la vie de milliers de mineurs et de leur famille ?
Ici, dans les …. Grands Bureaux.
A voir aussi sur les Grands Bureaux de Lens la brochure conçue par le Pays d’art et d’histoire de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin.
Certaines photos de cet article m’ont été transmises par M. Bernard Bourdon, un ami rencontré lors d’une visite des Grands Bureaux de Lens il y a quelques années.
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